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. Liste éditée par SIG la lettre

 

Les établissements non universitaires

L’Ecole Nationale des Sciences Géographiques (ENSG)


Fondée en 1941, l’école avait pour objectif de former les personnels de l’IGN, créé l’année précédente. Installée dans ses nouveaux locaux de Marne la Vallée depuis 1994, l’école a bien changé et s’ouvre progressivement sur l’extérieur. Toutes les formations proposées, à quelques exceptions près, sont désormais ouvertes aux personnes n’appartenant pas à l’IGN (quelques places par an pour les formations longues), et l’ENSG multiplie les partenariats avec d’autres structures (universités, écoles d’ingénieurs…) pour proposer des formations innovantes. Les SIG et la cartographie ne sont pas les seules matières enseignées. Elles côtoient la géodésie, la photogrammétrie et toutes les techniques connexes aux levés de terrain. Avec 75 agents permanents et plus de 150 intervenants, c’est sans aucun doute le plus grand établissement de ce type en France. Chaque année, 200 stagiaires n’appartenant pas à l’IGN viennent profiter de ses enseignements. A noter également un excellent centre de documentation où se retrouvent de nombreux étudiants.

Programme détaillé des cours, des conditions d’inscription, formulaires : ensg.ign.fr


• Les formations longues (dites initiales)

Le diplôme d’ingénieur géographe : cette formation sur deux ans est ouverte aux titulaires d’une maîtrise scientifique. Elle débute par une année de formation théorique suivie par une année de spécialisation. L’entrée se fait sur dossier. En 2001/2002, 12 " civils " seront admis à suivre la formation.

Le diplôme d’ingénieur des travaux : cette formation sur 3 ans débouche sur des postes de techniciens. Le recrutement se fait par le biais d’un concours commun avec l’Ecole Nationale des Travaux Publics. Cette année, 8 élèves externes seront admis.


• Les formations professionnelles longues

Le certificat de spécialisation en cartographie est remis à ceux qui suivent le cycle " SIG et conception cartographique ". L’enseignement comprend 8 semaines de cours et 26 semaines de travaux en atelier qui permettent d’aborder toutes les étapes de la conception d’un document cartographique. Les élèves utilisent des SIG et des outils spécifiques tels que DRY-Nuage. Il est ouvert aux titulaires d’un diplôme de type Bac+2, de préférence scientifique.

Même optique mais à un niveau plus " technicien " pour le cycle de géomatique et cartographie qui se déroule sur 9 mois, dont près de 4 mois de stages. Ici, seul le niveau Bac est exigé.


• Les formations de troisième cycle

L’ENSG participe à plusieurs DESS et DEA qui ont trait à la géomatique :

• Le DESS de Cartographie avec Paris I
• Le DESS de Télédétection avec Paris VI
• Le DEA Sciences de l’Information Géographique avec Marne la Vallée et l’Ecole Nationale Supérieure des Télécoms
• Le Mastère SILAT (Systèmes d’Informations Localisées pour l’Aménagement des Territoires) avec l’Ecole Nationale de Génie Rural des Eaux et Forêts (ENGREF), l’Institut National d’Agronomie de Paris-Grignon (INA) et l’Ecole Nationale Supérieure d’Agronomie de Montpellier (ENSAM)

L’ENSG a ouvert en 2000 un nouveau Mastère international " Architecture des SIG ".
La formation se déroule sur 18 mois dont 9 en entreprise. Il forme des spécialistes en ingénierie des SIG, des consultants, qui savent programmer en dehors des logiciels du marché (techniques orientées objet) et savent élaborer leurs propres modélisations et gérer un projet dans toutes ses composantes. C’est François Bouillé qui en est le professeur responsable, aussi connu pour le DESS de Paris VI. La formation est complétée par de nombreuses visites de sites d’utilisateurs de SIG et de producteurs de données. Il est ouvert aux ingénieurs, aux titulaires d’un diplôme de 3ème cycle ou d’une maîtrise suivie de 3 ans d’expérience professionnelle.


• La formation permanente

L’ENSG dispose également d’un incroyable catalogue de formations courtes, ouvertes à différents profils de professionnels. L’ensemble de ce catalogue est consultable sur le site de l’école et on y retrouve (dans le domaine de la géomatique) des modules comme : conception et application pratiques (2 jours), panorama logiciels (1 jour), aspects économiques et juridiques (1 jour), études préalables au démarrage d’un SIG (2 jours), modélisation des bases de données (3 jours), analyse spatiale (3 jours), qualité (2 jours), modélisation (4 jours), échange de données (2 jours), cadastre (3 jours), MNT (1 jour)… le tout complété par un cycle de 10 jours d’initiation aux SIG. La même richesse est proposée en topographie, en géodésie… Les cours coûtent environ 1 500 FF la journée et la semaine est généralement proposée autour de 7 500 FF. A noter que l’ENSG organise également des modules à la carte pour les organismes qui le souhaitent.




Le GDTA

Le Groupement pour le Développement de la Télédétection Aérospatiale est un groupement d’intérêt économique, créé en 1973, qui rassemble aujourd’hui le CNES, l’IGN, le BRGM et l’IFREMER. Initialement centrés sur la télédétection, les cours proposés au GDTA introduisent désormais la problématique des SIG. " Nous abordons toujours les SIG par l’apport de l’imagerie spatiale et aérienne " explique Pierre-Yves Révillon, directeur de la formation " mais notre offre évolue constamment et prend en compte toutes les sources d’informations et toutes les formes de traitement ". Preuve de cette évolution, un nouveau look pour le site Internet (www.gdta.fr) et un programme de stages de formation professionnelle particulièrement alléchant. Sans citer toutes les sessions, remarquons quelques titres : intégration de l’imagerie spatiale dans les systèmes d’information thématique, production de modèles numériques de terrain, applications de l’imagerie satellitale et des SIG dans la gestion de l’eau, des territoires, de la santé, des risques naturels, en géomorphologie, introduction aux SIG et perfectionnement, montage de projet SIG etc. Les cours durent une à deux semaines (environ 5 000 FF par semaine). Le centre de formation de Toulouse est particulièrement bien fourni en matériel informatique et l’équipe de formateurs est des plus complètes. Ce sont le plus souvent les personnels des grands organismes publics qui viennent se former dans les locaux du GDTA (ministère de l’Equipement, de l’Environnement, de l’Agriculture…). En 2000, le GDTA a reçu plus de 500 stagiaires.

L’activité du GDTA fait partie de ce qu’il est désormais convenu d’appeler " les mesures d’accompagnement du programme SPOT ", car en formant les gens à l’utilisation de l’imagerie satellitale, on facilite le développement du secteur. Le GDTA ne se contente pas de rayonner dans l’hexagone et il a formé plusieurs milliers de stagiaires venus du monde entier. Sa formation initiale d’un an, baptisée CETEL est en fait un DESS organisé en partenariat avec Paris VI, Toulouse III et l’ENSG. Elle forme avant tout des étrangers, venus du monde entier, mais quelques places sont réservées chaque année aux français et le GDTA offre deux places gratuites par an. Le CETEL est complété depuis janvier 20001 par le TRISIG, formation d’un an en anglais de type " post-graduate ", organisée conjointement avec différentes universités européennes.

Le GDTA souhaite aller plus loin et passer de la formation professionnelle à la formation continue. Par une offre d’e-learning, en cours d’élaboration avec Fleximage, le centre pourra proposer des modules d’auto-formation ainsi qu’un suivi personnalisé pour tous les anciens stagiaires. Un avant-goût du site est visible sur www.spacecarto-online.com, mais l’offre ne devrait voir le jour que d’ici avril 2002.
Site Web : www.gdta.fr


Maison de la Télédétection – UMR Cemagref/Engref structures et systèmes spatiaux

L’unité mixte de recherche Cemagref/Engref située à la Maison de la Télédétection à Montpellier propose un calendrier complet de formations professionnelles. Enjeux et démarches des SIG (2 jours), mise en œuvre d’un projet SIG (4,5 jours), pratique des SIG (4,5 jours), MNT (4,5 jours), utilisation des images (5 jours), analyse spatiale (3 jours)… De 1 400 FF à 2 000 FF par jour en fonction des stages. Ces cours sont ouverts à tous les professionnels et les pré-requis varient en fonction des stages.
Site Web : www.teledetection.fr


L’Ecole Nationale de Sciences Agronomiques de Rennes (ENSAR)

Depuis peu, l’ENSAR de Rennes propose un troisième cycle de " traitement de l’information spatiale ". Proposée sur un an, la formation permet d’aborder à la fois les mathématiques appliquées, l’informatique générale, la télédétection et les SIG. Ce sont les agronomes des différents laboratoires de l’ENSAR qui assurent l’enseignement. La formation se conclut par un stage de 6 mois en entreprise. Elle est ouverte aux agronomes.
Pour en savoir plus : agro.roazhon.inra.fr
(attention, site en construction à l’heure où nous écrivons).



Les établissements à caractère universitaire



L’IUT de Perpignan – Département STID (à Carcassonne)

Depuis la rentrée 1999, l’IUT de Perpignan propose une formation professionnelle en alternance ou en formation continue d’un an sur le traitement de l’information géographique. Elle est ouverte aux titulaires d’un diplôme de type Bac + 2 ou à ceux bénéficiant d’une expérience professionnelle jugée équivalente. Elle est sanctionnée par un diplôme d’université à la suite de 500 heures de cours et d’un stage pratique en entreprise (9 mois pour l’alternance, 6 mois pour la formation continue). Les cours abordent les bases de la cartographie, des SIG, des bases de données, du développement, de la statistique. Quelques heures sont également prévues pour aborder les domaines d’application et la communication. Les premiers étudiants ont avant tout fait leur stage dans les organismes publics de la région, mais certains ont été accueillis par des acteurs du marché comme Planfax ou Digitech.
Contact : sorribas@stid.univ-perp.fr


Université de la Rochelle – Licence professionnelle SIG

Ouverte cette année, cette licence est destinée à ceux qui ont déjà un premier cycle universitaire (géographie, agronomie, sciences de la terre, biologie…) et qui veulent le compléter par de solides bases en SIG. Elle est également accessible aux professionnels par le biais de la formation continue. Après une centaine d’heures consacrées à une mise à niveau dans les domaines de la géographie et de l’informatique, la formation enchaîne sur 250 heures de cours sur les bases des SIG (pratique de MapInfo, ArcView, GeoConcept). Le tout est complété par un projet tutoré, des cours d’anglais et un stage en entreprise de 4 mois minimum. L’enseignement est assuré par des universitaires et des professionnels (25 %).
Pour en savoir plus : www.univ-lr.fr/formations/pro/lpsig/


Université de Paris VIII – DESU Analyse spatiale option géomarketing

Ce jeune diplôme est accessible aux étudiants titulaires d’une licence de géographie ou équivalent. Une vingtaine d’étudiants y suit tout un panel de cours sur la gestion et la mise en forme des bases de données géographiques, le marketing, le traitement de données avec une pratique de quelques outils bureautiques. Il est suivi par un stage de 3 mois en entreprise.
Pour en savoir plus : www.univ-paris8.fr/up8/Bases/DU/DESU.Anal.spat.shtml


IUT d’Auch – Diplôme de Génie de l’Exploitation des Ressources satellitaires au Service de l’Aménagement du Territoire (GERSSAT)

Cette formation très pratique, rattachée à l’université Paul Sabatier de Toulouse, est avant tout destinée aux demandeurs d’emploi inscrits aux ASSEDIC. En un an, elle forme une quinzaine d’élèves à toutes les arcanes de la pratique de la géomatique, depuis la saisie GPS, l’analyse d’images, la manipulation des SIG bureautique et des bases de données associées. Les 800 heures de formation se répartissent en 500 d’enseignement et 300 de stages en entreprise. Elle est ouverte aux titulaires d’un diplôme Bac + 2 mais la majorité des élèves dispose de diplômes plus qualifiés. Même si la formation n’est pas reconnue comme un cycle universitaire ou par la fonction publique, elle remporte un vif succès depuis sa création, il y a quelques années, car elle offre un bon bagage technique à ses élèves.
Pour en savoir plus : perso.respublica.fr/gerssat/
(sous Explorer uniquement).


Université d’Avignon – DESS Géomatique et conduite de projets de développement

Nouveau venu cette année, ce DESS veut marier les compétences outils et thématiques liées au développement territorial. L’enseignement se répartit en deux grandes thématiques, l’une technique (les SIG, les bases de données etc.), l’autre orientée vers la conduite et l’évaluation de projets territoriaux. Le DESS se clôture par un stage de 4 mois. L’enseignement est assuré par les chercheurs de l’UMR Espace et la première " fournée " comprendra 24 personnes.
Pour en savoir plus : www.univ-avignon.fr/presentat/DESSgeomat.html.

Université Jean Monnet à Saint-Etienne / Ecole Nationale d’Ingénieurs de Saint-Etienne – DESS SIG et gestion de l’espace

Depuis 1993, d’abord sous forme de DU puis, rapidement sous forme de DESS, une collaboration s’est établie entre le CRENAM (centre de recherche en géographie) de l’université et l’école d’ingénieurs pour proposer ce DESS, largement apprécié. Une vingtaine d’étudiants est formée chaque année, qui viennent d’univers différents, université et écoles d’ingénieurs. Le DESS est également ouvert à la formation continue sur dossier. Ici, l’accent est nettement mis sur la maîtrise des outils, tant informatiques que spécifiquement géomatiques. La théorie et les concepts des SIG, l’analyse spatiale, la gestion de l’espace, la mise en œuvre de projets sous UNIX ou sur PC… tous ces cours viennent compléter un solide enseignement en informatique générale. Les enseignants reflètent la double culture universitaire-ingénieur puisqu’ils viennent des deux établissements. Des professionnels interviennent également chaque année. La formation s’achève par un stage de 5 mois minimum et une vingtaine d’élèves sont formé chaque année. Pour en savoir plus : www.univ-st-etienne.fr/crenam/dess/


Le Mastère SILAT (Systèmes d’informations localisées pour l’aménagement des territoires)

Issu d’une collaboration entre l’ENGREF, l’ENSG, l'INA-PG et l’ENSAM, il forme pendant un an des spécialistes thématiques aux techniques des systèmes d’information. Les cours (Maîtrise des SIG, télédétection, analyse spatiale) ont lieu à Paris et à Montpellier et les élèves, pour être admis, doivent déjà présenter un projet de stage agréé par une entreprise, qui se charge généralement de couvrir les frais de scolarité. Il est ouvert aux titulaires d’un diplôme Bac+4 ou 5 dans un domaine thématique (foresterie, agronomie, hydrologie, environnement…) et s’articule rapidement autour d’un projet.
Pour en savoir plus : sol.ensam.inra.fr/silat/Asp/Accueil.asp


DAA AgroTIC (Technologies de l’information pour l’agriculture, l’environnement et les filières agroalimentaires)

Proposé par l’ENSAM et l’Ecole Nationale des Ingénieurs des Techniques Agricoles de Bordeaux (ENITAB), cette spécialisation de troisième année aborde largement l’utilisation des SIG dans les problématiques agronomiques. Au programme SIG, télédétection, GPS, SGBD, serveurs Internet, agriculture de précision, modélisation, géostatistique, gestion de projet…
Pour en savoir plus : www.agro-montpellier.fr/


L’université d’Orléans

L’UFR de Lettres, Langues et Sciences humaines accueille deux formations sur la géomatique. La Maîtrise de Sciences de Techniques, alias MST Carto et un tout nouveau DESS géomatique. Les deux cursus font appel à des enseignants de l’université ainsi qu’à des professionnels variés pour assurer les cours.

La MST Carto forme en deux ans des techniciens cartographes qui trouvent toutes sortes d’emplois. C’est quasiment la seule formation qui propose un diplôme de type Bac+4, ce qui reste très demandé par de nombreux employeurs, qu’ils soient publics ou privés. L’enseignement aborde toutes les bases de la cartographie, des SIG et propose plusieurs heures d’apprentissage sur une panoplie étendue de logiciels. Chaque année se conclut par 3 mois de stage en entreprise. Elle est ouverte aux titulaires d’un DEUG, BTS ou DUT et la sélection se fait sur dossier et épreuve. Depuis 1990, elle a acquis une solide réputation et on retrouve les anciens élèves à toutes sortes de postes.
Pour en savoir plus : www.univ-orleans.fr/LETTRES/MST-CARTO/

Le DESS de géomatique a été ouvert l’an dernier. Il accueille environ 25 étudiants, qui doivent avoir un diplôme de type Bac+4 et de solides connaissances en informatique. Son objectif est de former des cadres ayant une vision professionnelle plus large, des capacités de gestion tout en connaissant bien les techniques et leurs évolutions. En deuxième partie d’année, les étudiants doivent choisir une des deux spécialisations, traitement informatique des données géographique ou cartographie de terrain et numérisation en géosciences. Quelques places sont réservées chaque année aux élèves en formation continue.
Pour en savoir plus : www.univ-orleans.fr/SCIENCES/DESS-GEOMATIQUE/


Université de Caen : le DESS Systèmes d’Information Géographique

Créé au début des années 90, le DESS de Caen forme des " chefs de projets en les préparant professionnellement aussi bien à la conception et à la mise en œuvre de SIG qu’à leur exploitation " explique Michel Chesnais, son directeur. Pour cela, les étudiants bénéficient de 3 mois de cours intensifs où sont abordés les SIG, la gestion des données, la graphique, les images numérisées, la conception d’un SIG et les moyens technologiques d’un SIG. Ce cycle est suivi par un stage de 6 mois en entreprise. La formation est ouverte aux titulaires d’une maîtrise (géographie, informatique, mathématiques appliquées aux sciences sociales, sciences et techniques…) et le recrutement se fait sur dossier.
Pour en savoir plus : www.unicaen.fr/unicaen/ufr/terre/geographie/geosyscom/DESSSIG/


Université de Compiègne : DESS Informatique pour la ville

Avec une orientation thématique vers les collectivités locales, ce DESS laisse une bonne part de ses enseignements aux SIG (une centaine d’heures), aux bases de données et aux systèmes d’information (50 heures). Son objectif est de former des diplômés ayant une vision suffisamment large des problématiques informatiques des collectivités locales. Il est ouvert aux titulaires d’une maîtrise d’ingénieur, d’une Miage, d’un diplôme d’ingénieur…. Les quelques 18 semaines de cours sont suivies par un stage en entreprise de 5 mois. Fortement soutenu par des entreprises privées (comme la Lyonnaise des Eaux), le DESS bénéficie des enseignements de professeurs et de professionnels. Il est également accessible au titre de la formation continue et peut, dans ce cas, être suivi sur deux ans.
Page de présentation : www.utc.fr/formations/initiale/dess/ipv.html


Université de Paris I - DESS de cartographie et de systèmes d’information géographique

L’Ecole Supérieure de Cartographie Géographique a été créée en 1934 par Emmanuel de Martonne. A l’issu d’un cursus de deux ans, elle a formé des générations de cartographes. Depuis 1974, la formation est devenue un DESS, d’abord de cartographie thématique puis, depuis 1991 de cartographie et de SIG, à la suite d’un rapprochement avec l’ENSG. Le DESS accueille chaque année 16 étudiants. L’enseignement approfondit toutes les notions théoriques et l’histoire de la cartographie, y associe la pratique des outils manuels et informatiques. Les cours sur les SIG et leur utilisation sont dispensés à l’ENSG. Le cursus s’achève par un stage de 3 mois en entreprise. Ce fut longtemps une des seules formations à la cartographie externe à l’IGN. Aujourd’hui, elle garde sa spécificité en mettant l’accent sur la conception cartographique, la sémiologie graphique tout en offrant aux élèves une bonne maîtrise des outils. Elle est ouverte aux titulaires d’un diplôme Bac+4 et le recrutement se fait sur dossier et concours. On trouve des anciens élèves du DESS dans de nombreuses branches (même le journalisme !).
Pour en savoir plus : http://www.univ-paris1.fr/


L’Institut de Géographie Alpine, université Joseph Fournier à Grenoble

L’IGA forme des géographes. Depuis plusieurs années, la pratique des SIG fait partie de l’enseignement général, à tous les niveaux. L’institut propose également des cursus plus directement orientés vers la pratique de la géomatique. Le DEA des " structures et des dynamiques spatiales ", en partenariat avec les universités de Besançon et de Dijon accueille chaque année 25 élèves et leur donne une double compétence géographique et informatique. Le DESS " Méthodes et outils au service de la gestion des territoires " accueille 21 élèves. Les quelques 370 heures de cours sont complétées par un stage de 3 mois en entreprise. Ici, l’objectif est de former au montage de dossiers de développement avec une bonne maîtrise des outils informatique. Les SIG y côtoient des cours théoriques et de technique de communication. Le DESS est accessible aux titulaires d’un diplôme Bac + 5 et peut s’envisager dans le cadre de la formation continue.
Pour en savoir plus : iga.ujf-grenoble.fr/


Université de Toulouse – DESS Sciences de l’Information Géoréférencée pour la Maîtrise de l’environnement et de l’Aménagement des territoires (SIGMA)*

Le DESS SIGMA a été ouvert l’an dernier et il est organisé conjointement par l’université de Toulouse Le Mirail, l’Institut National Polytechnique de Toulouse (INPT) et l’université en Sciences Sociales de Toulouse. L’enseignement alterne information géographique numérique, conduite de projets et traitement informatique de l’information. Les cours théoriques sont suivis par un projet tutoré de 5 semaines, puis par un stage en entreprise de 6 mois. Le programme s’étale sur 12 mois pleins et met l’accent non seulement sur les outils mais également sur les concepts informatiques. Il est accessible aux titulaires d’un diplôme Bac + 4 ainsi que dans le cadre de la formation continue.
Pour en savoir plus : sigma.ensat.fr/


Université Paris VI (Pierre et Marie Curie), laboratoire d’informatique des sciences de la terre (LIST) – DESS " double compétence application de l’informatique aux sciences de la terre "

Le DESS AIST est certainement un des plus connus et des plus respectés en matière de connaissance technique des SIG. Après une année de formation intensive à la programmation, aux concepts de modélisation et à de nombreuses heures de pratiques sur des micro-projets, les étudiants achèvent leur cursus par un stage en entreprise de 3 mois minimum. Le DESS est ouvert aux titulaires d’un Bac + 4 venant de différentes disciplines mais le jury qui examine les candidatures peut exiger une mise à niveau en informatique ou en géosciences (2 semaines de cours avant la rentrée). Au-delà du tronc commun, les élèves doivent choisir entre deux options, SIG ou informatique pétrolière. Une année réputée difficile et particulièrement intense mais largement valorisée dans le monde professionnel, surtout auprès des acteurs du marché et des grands comptes privés. Près de 80 étudiants sont accueillis chaque année.
Pour en savoir plus : www.list.jussieu.fr


Université d’Angers
Pas de formation spécifique aux SIG mais une bonne intégration dans l’enseignement de la géographie (modules obligatoires) :
Deug : 18 heures de travaux dirigés de cartographie assistée par ordinateur (MapInfo, Illustrator)
Licence : 24 heures de TD en cartographie et SIG (MapInfo) + 24 heures de télédétection et traitement d’images (Idrisi, Titus)
Maîtrise : 25 heures de TD en SIG et bases de données (MapInfo)
Il y a cependant un projet en cours de formation spécifique.
Contact : stephane.roche@univ-angers.fr

 

08/10/03


* Ce site est issu des travaux d'un projet du DESS SIGMA